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sites éducatifs interessants

Décidément je n'arrive pas à trier les sites par niveau scolaire car ils sont tous très riche et peuvent être utilisés avec des enfants de tous les âges :

http://www.jeux-geographiques.com/

 

http://www.ortholud.com/

 

http://www.pepit.be/

 

un site pour les instituteurs voulant constituer un petit livre de 8 pages  à découper dans une page  de format A4 pour les textes de leurs élèves de 180 à 4500 signes :

http://www.lecriveron.fr/

 

 

plein de possibilités

http://www.ac-grenoble.fr/tice74/

 

sites pour les maternelles 

 

http://www.pepit.be/exercices/maternelles/divers/coloriages/page.html

 

 

 

un nouveau site scolaire et Français s'il vous plait

 

www.logicieleducatif.fr

 

un site permettant de simuler les tableaux numériques interactifs dont vont être équipées toutes les écoles primaire de Lyon

 

http://pragmatice.net/applications_flash/

 

 

un site magnifique qui établi un lien avec presque tous les sites éducatifs et

cerise sur le gâteau classé par niveaux scolaires et par thèmes

un travail fantastique un grand merci à son auteur

ressources en ligne

 

un site pour apprendre la programmation pour tous les ages et tous les niveaux

https://code.org/

 

 

Divers

Pour les maternelles

 

Répertoire en tableur des mille cinq cents livres d'une classe de maternelle (BCD) avec un lien hypertexte pointant sur un petit document en  traitement de texte présentant en un petit résumé le thème du livre. Pour les sceptiques je confirme j'ai lu tous les livres, au fur et à mesure que je les enregistrais, cela m'a pris tout mon temps libre pendant une année scolaire complète

 

Petit jeu écrit en C++ pour comprendre la notion de tableaux à double entrées avec des formes simples et ludiques

 

Ces deux documents sont à la disposition de qui m'en fera la demande par couriel : roland.rgr@laposte.net

 

simplement par sécurité mettre dans l'objet du message

 

logiciel pour maternelle

 

car autrement il risquerait de partir à la corbeille avec la centaine de publicités que je reçois journellement

 

Pour primaires

- document en tableur pour acquisition de l'alphabet et de la notion de reconnaissance des majuscules et des minuscules

 

- document en tableur pour acquisition des tables d'additions de 1 à 15

 

- Document en tableur pour réviser les tables de multiplications de 1 à 15

 

ces documents affichent une courte phrase en vert pour féliciter l'élève lors des réponses justes et une autre en rouge pour les réponses erronées

 

vous pouvez les télécharger ci dessous

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Si vous aimez le piano

voici un lien pour apprécier le travail d'une professeur de piano dont j'apprécie beaucoup les messages que je reçois gratuitement...

c'est un message d'amour pour le peuple Ukrainien

https://1piano1blog.com/hymne-national-ukrainien/?vgo_ee=rajqs2vpUMux2VUaIynYMKgJEKk6YrKnGDZ3XMOOvKA%3D

 

additions CP

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Si on parlait de poésie

 

 

En 2009, à l’occasion du printemps des poètes, l’institutrice de la classe de CE2 dont j’avais les élèves une heure par semaine en informatique, connaissant mon goût pour la poésie, me demanda si je pouvais venir en parler dans sa classe. Pour l’occasion j’ai rédigé un petit recueil sur la poésie dont chaque élève eut un exemplaire sur lequel j’avais ajouté une petite réflexion manuscrite le concernant.

Depuis j’avais ce recueil sous le coude et, au moment du printemps des poètes, je demandais toujours aux institutrices si elles étaient intéressées pour renouveler cette expérience.

Enfin en cette année 2015 la directrice a  bien voulu tenter l’expérience avec sa classe de CM1.

J’ai eu le grand bonheur de voir des enfants, à la fin de mon exposé, demander :

« Maîtresse on pourra nous aussi écrire des poèmes »…

 

Cette réaction m’a conforté dans l’idée qu’il pourrait être utile de rendre ce recueil accessible à un plus grand nombre d’Enfants ; c’est pourquoi, aujourd’hui je l’ajoute sur mon site.

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Vous parler de poésie…. Vaste sujet…. De mon point de vue du moins.

 

En effet j’aimerais vous amener à decouvrir que la poésie c’est une façon d’être, une manière de vivre et cela peut se cacher dans tous les actes de la vie ; dès l’instant où ils sont accomplis avec cœur et sincérité.

 

Un petit exemple pour vous expliquer mon point de vue….

 

Mon premier professeur de boxe Française, un corse qui pratiquait son art avec une maestria incroyable, avait coutume d’employer deux définitions pour nous faire comprendre sa façon de concevoir l’enseignement qu’il nous prodiguait.

 

Premièrement la boxe Française c’est un sport de fainéants, si l’on veut pouvoir bouger assez rapidement la seule méthode c’est d’être en parfaite décontraction. Pour nous prouver la réalité de cet axiome en fin de séance il nous demandait assez souvent de l’attaquer tous ensemble et, dans l’instant qui suivait, nous avions tous reçu un coup déstabilisateur. Notre professeur en avait profité pour sortir du cercle et nous regardait d’un air goguenard accoudé tranquillement au bord de la fenêtre de la salle….

 

Deuxièmement je vous enseigne la gamme mais c’est à vous de composer les mélodies que vous avez l’intention de jouer…

 

Voilà ce que j’appelle révéler la poésie qui se cache dans chaque acte même si de prime abord un sport de combat semble bien loin de l’idée que l’on se fait de la poésie….

 

Maintenant j’aimerais vous parler de l’opinion des grecs anciens vis à vis de la poésie…

 

Tout d’abord sachez que je parle d’un peuple excessivement évolué qui a été capable de fournir toutes les bases de la géométrie et certains concepts fondamentaux de la physique mais, par dessus tout ils ont été capables d’imaginer  le gouvernement le plus démocratique qui ait jamais existé ce qui leur a permis d’avoir une suprématie sur toutes les civilisations de leur époque.

 

Donc ce peuple considérait les poètes comme des messagers des dieux et ils écoutaient avec une très grande attention toutes les poésies cherchant à découvrir le message qui était véhiculé dans d’harmoniques paroles.

 

La pratique de la poésie m’a amené à penser qu’il existait ce que j’aime appeler « la magie des mots »

 

En fait chaque fois que je me suis amusé à titiller la muse j’ai été surpris de constater que le fait de chercher à mettre en forme des phrases et de chercher des mots dont la musique résonne agréablement aux oreilles me forçait à dépasser l’idée première qui m’avait  motivé et, invariablement, le texte élaboré révélait des idées que je ne soupçonnais pas de prime abord et, pourtant reflétant une vérité dont, moi, l’auteur, je prenais conscience tout surpris.

 

Voilà nous pourrions converser pendant des jours sur un si vaste sujet mais j’espère que vous garderez de cet exposé la notion de l’immensité des beautés de l’univers que la poésie peut révéler à nos sens émerveillés si nous veillons à toujours les garder en alerte.

Voici pour illustrer un peu cela quelques poèmes

 

Tout d’abord une réalisation du maître es poésie

 

Pierre de Ronsard

 (né en septembre 1524[ au manoir de la Possonnière, près du village de Couture-sur-Loir en Vendômois - 28 décembre 1585), est un des poètes français les plus importants du XVIe siècle. « Prince des poètes et poète des princes », Pierre de Ronsard, adepte de l’épicurisme, est une figure majeure de la littérature poétique de la Renaissance. Auteur d’une œuvre vaste qui, en plus de trente ans, a touché aussi bien la poésie engagée et « officielle » dans le contexte des guerres de religions avec les Hymnes et les Discours (1555-1564), que l’épopée avec La Franciade (1572) ou la poésie lyrique avec les recueils des Odes (1550-1552) et des Amours ( Les Amours de Cassandre, 1552 - Les Amours de Marie, 1555 - Sonnets pour Hélène, 1578). Ces poèmes lyriques qui développent les thèmes de la nature et de l’amour, associés aux références de l’Antiquité gréco-latine et à la forme du sonnet, constituent la partie vivante de l’œuvre de l’animateur du renouveau poétique que fut Pierre de Ronsard avec ses compagnons de la Pléiade et son ami Joachim du Bellay. Soutenu par Henri II puis Charles IX, Pierre de Ronsard a été célébré par ses contemporains mais déprécié par François de Malherbe et les Classiques puis oublié avant d’être redécouvert dans la première moitié du XIXe siècle par Sainte-Beuve et par les Romantiques.

 

J’ai choisi une œuvre étudiée en classe de troisième dans les années mil neuf cent soixante qui, à mon sens, est représentative de ce qui fait la force de la poésie…

Même sans chercher à comprendre les paroles, bercé par le rythme des phrases, le lecteur est obligé de saisir le sens profond des idées que l’auteur veut transmettre.

C’est la grande force de la technique de ce poète et un modèle pour tous ses pairs…

Notez qu’il était âgé de trente ans lors de l’écriture de cet essai et, pour son époque, il se considérait déjà comme un vieillard car sa longévité (61 ans) était presque impensable au moyen âge.

 

La fuite de la jeunesse

 

 

 

Quand je suis vingt ou trente mois,

Sans revenir en vendômois,

Pleins de pensées vagabondes,

Pleins d’un remord et d’un souci,

Aux rochers je me plains ainsi,

Aux bois aux antres et aux ondes

 

Rochers bien que soyez âgés

De trois mille ans, vous ne changez

Jamais ni d’état ni de forme

Mais toujours ma jeunesse fuit

Et la vieillesse qui me suit

De jeune en vieillard me transforme

 

Bois bien que perdiez tous les ans

En hiver, vos cheveux mouvants,

L’an d’après qui se renouvelle

 

 

 

 

Renouvelle aussi votre chef,

Mais le mien ne peut derechef

Revoir sa perruque nouvelle

 

Antres, je me suis vu chez vous

Avoir jadis vert les genoux,

Le corps habile et la main bonne ;

Mais ores, j’ai le corps plus dur

Et les genoux que n’est le mur

Qui fraîchement vous environne.

 

« Ondes, sans fin vous promenez

Et vous menez et ramenez

Vos flots d’un cours qui ne séjourne

Et moi, sans faire long séjour,

Je m’en vais de nuit et de jour

Au lieu d’où plus on ne retourne… »

 

 

 

 

La dernière strophe surtout me parait admirable ; les premiers vers nous entraînent dans le roulis sans fin des vagues alors que les trois derniers nous ramènent, sans ménagement, vers la dure réalité de la fin de la vie.

 

Passons maintenant à un poème qui m’a si fortement marqué, qu’il est devenu ma règle de vie, comme si ces conseils m’avaient été spécialement destinés par son auteur 

 

 

 

 

Anna de Noailles

La comtesse Anna-Élisabeth de Noailles, née princesse Bibescu-Bassaraba de Brancovan[1], est une poétesse et romancière française, d'origine roumaine, née à Paris le 15 novembre 1876 et morte à Paris le 30 avril 1933

Née à Paris descendante des familles de boyards Bibescu et Craioveşti de Roumanie, elle est la fille du prince Grigore Bibescu-Basarab, lui-même fils du prince valaque Gheorghe Bibescu et de la princesse Zoe Brâncoveanu.

Sa mère est la célèbre pianiste grecque Raluca (Rachel) Moussouros, à qui le compositeur Ignacy Paderewski dédia nombre des ses compositions.

Sa tante, la princesse Elena Bibescu, a joué un rôle actif dans la vie artistique parisienne à la fin du XIXe siècle

Elle entretint une liaison avec Henri Franck (mort en 1912), poète patriotique proche de Maurice Barrès, frère de Lisette de Brinon.

 Jean-Louis Forain : Anna-Elisabeth, comtesse de Noailles, 1914

  •  En 1897, elle épouse Mathieu de Noailles (1873-1942), quatrième fils du septième duc de Noailles. Le couple, qui fait partie de la haute société parisienne de l'époque, a un fils, le comte Anne Jules (1900-1979).

 

Anna de Noailles écrit trois romans, une autobiographie et un grand nombre de poèmes. Son lyrisme passionné s'exalte dans une œuvre qui développe, d'une manière très personnelle, les grands thèmes de l'amour, de la nature et de la mort. Au début du XXe siècle, son salon de l'avenue Hoche attire l'élite intellectuelle, littéraire et artistique de l'époque parmi lesquels Edmond Rostand, Francis Jammes, Paul Claudel, Colette, André Gide, Maurice Barrès,Frédéric Mistral, Robert de Montesquiou, Paul Valéry, Jean Cocteau, Alphonse Daudet, Pierre Loti, Paul Hervieu ou encore Max Jacob.

Philip Alexius de László : Anna-Elisabeth, comtesse de Noailles, 1913

 

En 1904, avec d'autres femmes telles que Mme Alphonse Daudet et Judith Gautier (la fille de Théophile Gautier), Anna de Noailles créa le prix « Vie Heureuse », issu de la revue du même nom, qui deviendra plus tard le prix Fémina, récompensant la meilleure œuvre française écrite en prose ou en poésie.

Anna de Noailles est si connue en son temps que plusieurs artistes de renom de l'époque firent son portrait comme Antonio de la Gandara, Kees van Dongen, Jacques-Émile Blanche ou le peintre britannique Philip Alexius de Laszlo; ce portrait daté de 1913, est reproduit ci-joint et sur le site Internet de la "JSS GALLERY" consacré à ce peintre.

En 1906, elle est le modèle d'un buste en marbre par Auguste Rodin, qui est aujourd'hui exposé au Metropolitan Museum à New York (le modèle en terre glaise est exposé au Musée Rodin à Paris).

Le Temps de Vivre

 

 

Déjà la vie ardente incline vers le soir

Respire ta jeunesse

Le temps est court qui va de la vigne au pressoir

De l’aube au jour qui baisse

 

Garde ton âme ouverte aux parfums d’alentour,

Aux mouvements de l’onde,

Aime l’effort, l’espoir, l’orgueil, aime l’amour,

C’est la chose profonde.

 

Combien s’en sont allés de tous les coeurs vivants

Au séjour solitaire

Sans avoir bu le miel, ni respiré le vent

Des métiers de la terre

 

Combien s’en sont allés qui, ce soir, sont pareils

Aux racines des ronces

Et qui n’ont pas gouté la vie ou le soleil

Se déploie et s’enfonce !

 

 

Ils n’ont pas répandus les essences et l’or

 

Dont leurs mains étaient pleines

Les voici maintenant dans cette ombre où l’on dort

Sans rêves et sans haleines;

 

Toi, vis, sois innombrable, à force de désirs,

De frissons et d’extases,

Penche sur les chemins où l’homme doit servir

Ton âme comme un vase

 

Mêlé aux jeux des jours, presse contre ton sein

La vie âpre et farouche

Que la joie et l’amour chante comme un essaim

D’abeille sur ta bouche

 

Et puis regarde fuir sans regret ni tourment,

Les rives infidèles,

Ayant donné ton coeur et ton consentement

A la nuit éternelle.

 

 

 

Pour la beauté des sentiments exprimés je ne résiste pas à l’envie de vous faire découvrir un très grand homme et son plus beau poème qui est la règle d’or de tous les scouts du monde qui se considèrent comme ses enfants spirituels….

 

 

En attendant de lire la suite je vous propose de trouver à la page suivante les définitions de quelques mots dont la compréhension a du vous poser quelques problèmes
maestria

(nom féminin)

Vivacité et aisance dignes d'un maître. Virtuosité, habileté, panache, talent, vivacité, aisance

 

Axiome

(nom masculin)

proposition évidente, première, non démontrable, dont on tire des conséquences logiques.

Postulat, vérité, évidence.

 

Déstabilisateur

(adjectif)

qui déstabilise fait perdre l'équilibre

 

goguenard

(adjectif)

qui plaisante en ce moquant. Ironique, narquois, moqueur, railleur.

 

démocratique

(adjectif)

une démocratie est un gouvernement où le peuple exerce la souveraineté:

 

suprématie

(nom féminin)

supériorité au dessus de toutes les autres. Domination, ascendant, autorité, pouvoir, avantage.

 

Véhiculer

(verbe transitif)

Transmettre, communiquer, transporter à l'aide d'un véhicule

 

d'harmoniques

(adjectif)

Dont toutes les parties concourent à un accord parfait

 

titiller

(verbe transitif)

chatouiller légèrement,taquiner, agacer

 

Pairs

Les égaux

Titre donné autrefois à certains grands seigneurs

 

 Joseph Rudyard Kipling (Bombay, Inde britannique, le 30 décembre 1865 - Londres, le 18 janvier 1936) est un écrivain britannique.

Ses ouvrages pour la jeunesse ont connu dès leur parution un succès qui ne s'est jamais démenti, notamment Le Livre de la jungle (1894), Le Second Livre de la jungle (1895), Histoires comme ça (1902), Puck, lutin de la colline (1906) ; il est également l'auteur du roman Kim (1901), de poèmes, (Mandalay (1890), Gunga Din (1890), et

Si…. (1895) sont parmi les plus célèbres) et de nouvelles, dont L'Homme qui voulait être Roi (1888) et le recueil Simples Contes des collines (1888). Il a été considéré comme un « innovateur dans l'art de la nouvelle »[1] et l'un des plus grands auteurs de la littérature de jeunesse ; son œuvre manifeste un talent pour la narration qui s'est exprimé dans des formes variées.

De la fin du XIXe siècle au milieu du XXe siècle, Kipling est resté l'un des auteurs les plus populaires de la langue anglaise. L'écrivain Henry James écrit à son sujet : « Kipling me touche personnellement, comme l'homme de génie le plus complet que j'ai jamais connu ». En 1907, il est le premier auteur de langue anglaise à recevoir le prix Nobel de littérature, et le plus jeune à l'avoir reçu. Par la suite, il a refusé d'être anobli.

Cependant, Kipling a été souvent considéré comme un « prophète de l'impérialisme britannique », selon l'expression de George Orwell. La controverse au sujet des préjugés et du militarisme qui seraient présents dans son œuvre a traversé tout le XXe siècle. Selon le critique littéraire Douglas Kerr : « Il reste un auteur qui inspire des réactions de rejet passionnées, et sa place dans l'histoire littéraire et culturelle est loin d'être solidement établie. Cependant, à l'heure où les empires européens sont en repli, il est reconnu comme un interprète incomparable, sinon controversé, de la manière dont l'empire était vécu. Cela, ajouté à son extraordinaire génie narratif, lui donne une force qu'on ne peut que reconnaître. »

 

SI….

Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou, perdre d'un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
Et, te sentant haï sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d'entendre mentir sur toi leur bouche folle,
Sans mentir toi-même d'un seul mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n'être qu'un penseur ;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,

Alors, les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,


                            Tu seras un Homme, mon fils.

 

Rudyard Kipling

 

 

Maintenant je vais vous soumettre en toute modestie quelques réalisations que les circonstances de la vie m’ont conduit à jeter sur le papier avec plus ou moins de bonheur….

 

Petites aventures poétiques

 

À l’âge de treize ans, dans le car Citroën bondé qui me ramenait du collège par une chaude journée de juillet, je vis monter une agréable jeune fille qui occupa le dernier espace disponible entre la porte automatique et moi. Tout de suite elle commença à discuter avec le chauffeur sur un ton badin et primesautier en émaillant ses propos de rires cristallins qui peu à peu me firent oublier la chaleur étouffante ainsi que l’inconfort de ce voyage debout, coincé derrière le chauffeur.

Je descendis presque à regret à mon arrêt habituel et, pendant le trajet qu’il me restait à accomplir à pieds par des sentiers de chèvres, pour regagner le domicile de mes parents, les deux premiers vers de mon premier poème me vinrent aux lèvres. Je le terminais le lendemain mais ne revis jamais cette jeune fille.

 

Au hasard d’une rencontre

Petite fille aux yeux remplis de rêves,

 Qui ne connaît pas les mille roueries d’Eve ;

 Rire charmant comme celui d’une maman,

 Garderas-tu cette innocence d’enfant,

 Qui seule confère le pouvoir d’enflammer

 Cœur et esprit d’un homme par sa pureté.

 

 Il fallut attendre quatre années avant que ma fibre poétique se réveille sous l’impulsion d’un amour platonique que suscita en moi l’une de mes camarades de classe. Voici l’histoire : La fin de l’année scolaire approchait et je profitais de ma place en classe de musique, deux rangées derrière les rares filles de la classe, pour croquer subrepticement, de dos, l’objet de mon doux émoi.

  Absorbé par mon ouvrage je ne m’aperçus pas que le professeur était venu se placer derrière moi. Le pire fut qu’au bout d’un instant il s’empara de mon esquisse et après avoir observé mon point de vue, porta mon essai directement sur le bureau de celle qui était concernée. J’aurai aimé pouvoir me glisser dans un trou de souris, mais le mal était fait ! Heureusement, sans doute ma réputation de sagesse parla t elle pour moi, car la belle me rendit mon dessin en décidant seulement de rire de l’anecdote.

 

Cependant je restais cramoisi sur ma chaise cherchant comment je pourrais trouver un moyen de me faire pardonner cette humiliation que j’estimais lui avoir fait subir.

 

Nous venions d’étudier en classe de Français une Ode de Ronsard, et le professeur avait bien insisté sur la constitution particulière de cette architecture poétique. Tout naturellement ce fut cette écriture que je choisis pour exprimer mes excuses.

 

Ode à la belle offensée

 

Juin 1963

 

 

 

Pardonnez à mes yeux,

 

Excusez leur audace,

Divine déesse

Qui descendez des cieux

Daignez leur accorder

Amitié et bonté.

O ! Muse, mes pensées

Pour vous ont soupirées.

Mon regard embrasé,

Par le divin azur

De votre coiffure

A été attiré.

Que ne puis-je encore,

Avec votre accord

Dessiner ses reflets,

Fixer sur un portrait

Ce symbole, vivant

De mon désir ardent.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les acrostiches

 

Passons maintenant à un autre exercice qui m’a apporté de grandes joies : l’acrostiche...

 

Le premier me fut inspiré par une jeune fille qu’une cousine de ma mère amena un jour à la maison pour lui changer les idées. Son prénom lui venait d’une mère anglaise (il est parait-il le féminin de William) intrigué par son patronyme je fus encore plus impressionné par l’esprit de répartie dont elle fit preuve lors de sa visite. Pour la première fois je pus remettre une de mes œuvres à son inspiratrice.

 

 Williane

 Williane nom insolite

 Il appartient à une fille

 Laquelle l’est au moins aussi !

 Lors ils vont très bien ensemble

Ils sont toute Harmonie

 Avec un autre prénom

 Non cela ne chanterait pas

 En un mot elle est exquise

 

Le dernier puise son inspiration dans une discussion avec la destinataire qui m’apprit incidemment que son prénom originaire du Liban signifiait “sauver ” ou “sauveur ”.

 

NAJATE

Najate sauveur de notre monotonie

Avec elle guerre est déclarée à l’ennui

Jamais son visage ne reflète la haine.

Avec tant d’expression sans aucune peine

Tout en elle est élégance et compétence

En un mot ; merci à notre petite SOS

 

 

 

 

Additions CP
150 ko
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alphabet CP

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Alphabet CP
87 ko
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soustraction CP

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Soustraction cp
140 ko
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Tableaux double entrées CP

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Tableaux CP
410 ko
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apprentissage clavier

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Clavier
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multiplications

tables de un à quinze

Tables
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